Photo : Diane et Actéon – Cavalier d’Arpin – 1603 / Wikimedia Commons
Au sein des établissements scolaires, les incidents liés aux convictions religieuses sont de plus en plus nombreux. Le dernier en date : les menaces envers une professeure après le refus de certains élèves dans un collège dans les Yvelines de regarder le tableau “Diane et Actéon” de Guisseppe Cesari.
Atlantico : Une professeure d’un collège d’Issou dans les Yvelines a été menacée après avoir montré une œuvre d’art, un tableau du 17e siècle représentant des femmes nues. Le cours a choqué et certains collégiens n’ont pas hésité à accuser l’enseignante de propos racistes et d’avoir tenté de provoquer des élèves musulmans. Face à la multiplication de ces incidents à l’école, que peut-on faire ?
Thibault de Montbrial : l’engagement d’un rapport de force sur la durée constitue la seule voie envisageable. Ce rapport de force, c’est le rappel permanent de règles strictes, assorti d’une application des procédures disciplinaires et le cas échéant pénales s’il y a lieu, avec des sanctions.
Sans le tryptique rappel des règles/engagement des procédures/sanctions effectives, il est impossible de reprendre la main. Il faut opposer la force combinée de notre volonté et de nos lois à celle de l’entrisme islamiste. Les hésitations et même la bienveillance naïve sont, en face, perçus comme de la faiblesse.