Photo : Jacqueline Macou / Pixabay
Alors qu’un Livre blanc sur la sécurité intérieure est en chantier, les forces de l’ordre révisent leur doctrine opérationnelle face aux violences de plus en plus fréquentes dans les manifestations.
Lors de son discours de politique générale, le 12 juin, le Premier ministre Edouard Philippe annonçait que « le ministre de l’Intérieur et le Secrétaire d’Etat engageront dès cet été la rédaction d’un livre blanc sur la sécurité intérieure ainsi que d’une future loi de programmation. » Le 26 septembre, le Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, un organisme indépendant, organisait une conférence sur le thème de « l’état des menaces » en présence du secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez.
A la menace terroriste est donc venue s’ajouter celle de la « subversion violente ». C’est dans ce contexte décrit par Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, que se prépare le Livre blanc sur la sécurité intérieure. Annoncé en juin dernier par le Premier ministre, ce document devrait être rédigé d’ici à la fin de l’année et servir de base à une loi de programmation. Le précédent livre blanc sur la « sécurité publique » date de 2011, alors qu’un autre, spécifiquement consacré à la lutte contre le terrorisme remonte à 2006. En plein effort doctrinal, comment l’exécutif aborde-t-il la « sécurité intérieure » ? Une récente réunion du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure (CRSI), animée par l’avocat Thibault de Montbrial, a permis d’aborder quelques réponses autour de plusieurs concepts. Et notamment celui de « subversion violente. »…