
Sondage Ifop-CRSI « Les maires et l’insécurité »
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 504 maires (ou adjoints à la sécurité), représentatif de l’ensemble des maires de France.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge) après stratification par région et taille de commune. Les communes de taille les plus importantes ont été surreprésentées lors du terrain d’enquête, puis ramenées à leur poids réel lors du traitement informatique des résultats.
Les interviews ont été réalisées par téléphone du 20 février au 15 mars 2025.
- À un an des prochaines élections municipales, la sécurité est un enjeu important pour 48% des maires.
- 74% souhaitent une simplification des procédures administratives pour faciliter l’installation de caméras de surveillance par les municipalités dans leur commune.
- 65% souhaitent que les policiers municipaux puissent pratiquer des contrôles d´identité et la fouille de véhicule ou d´individu, comme le font les policiers nationaux ou les gendarmes.
- 15% des communes disposent d´une police municipale ou de garde(s) champêtre(s).
- 62% estiment que le contexte local de leur commune nécessite que la police municipale/ le(s) garde(s) champêtre(s) soit armé(e).
- En matière de sécurité, 56% ont un sentiment d’abandon de l´État et de devoir pallier en tant que commune cette absence ou cet abandon de l´Etat.
- 93% estiment souhaitable que les personnes qui sont « fichées S », c´est-à-dire qui font l´objet d´un suivi policier pour menace à la sûreté de l´Etat, et qui résideraient dans leur commune, leur soient systématiquement signalées.
- 89% souhaitent que l’installation par l´Etat de réfugiés dans une commune reçoive obligatoirement l’aval du maire et du conseil municipal de la commune concernée.