Envoyé spécial du “Monde”, Bertrand Monnet s’est immergé dans le “Primeiro Comando da Capital”, puissante mafia brésilienne à São Paulo et premier marché mondial du crack. TERRORISME : L’ÉTAT D’URGENCE N’AURA-T-IL PAS DE FIN ? Débat avec Thibault de Montbrial, avocat pénaliste, Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l’Homme, et Marie Goupy, philosophe.
LES NARCOTRAFIQUANTS BRÉSILIENS “Ne crois jamais en ce que tu n’observes pas” est son crédo. Bertrand Monnet conduit de nombreuses enquêtes de terrain notamment en Colombie, au Canada, au Japon, en Italie, au Nigeria et en Somalie. Il y étudie l’activité des criminels qui menace le commerce mondial afin de l’enseigner au mieux à ses étudiants de l’EDHEC. Cette fois, c’est en tant qu’envoyé spécial pour “Le Monde” que Bertrand Monnet s’est immergé dans le “Primeiro Comando da Capital”, puissante mafia brésilienne à São Paulo et premier marché mondial du crack. Il publie deux papiers sur cette enquête à “Cracolandia” dans le grand quotidien. Bertrand Monnet, professeur à l’EDHEC, est présent sur le plateau de “28 Minutes” pour partager avec nous son expérience.
TERRORISME : L’ÉTAT D’URGENCE N’AURA-T-IL PAS DE FIN ? Le sixième projet de loi de prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre est en passe d’être présenté au Conseil des ministres. La présidence Macron s’inscrit clairement dans la pérennisation des mesures sécuritaires avec un projet de loi antiterroriste qui vise à sortir de l’état d’urgence en le faisant entrer dans le droit commun. À quoi servent concrètement ces mesures ? Alors qu’Amnesty France a publié un rapport mettant en avant l’atteinte au droit de manifester causée par l’état d’urgence, quel bilan peut-on en tirer depuis sa mise en place en novembre 2015 ? Comment concilier protection et libertés individuelles ? Pour en débattre, nous recevons Thibault de Montbrial, avocat pénaliste au Barreau de Paris, Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l’Homme, et la philosophe Marie Goupy.