Autorisation de la vidéoprotection algorithmique (VSA)

Autorisation de la vidéoprotection algorithmique (VSA)
16 juillet 2024 Olivier Debeney

Autorisation de la vidéoprotection algorithmique (VSA)


À l’occasion des Jeux Olympiques, l’article du projet de loi olympique qui autorise le recours aux algorithmes pour le traitement des images enregistrées par des caméras ou des drones a été adopté.

“L’expérimentation de ce dispositif de vidéo protection intelligente pourrait constituer un atout indéniable dans l’identification et la neutralisation rapide des risques liées aussi bien au terrorisme qu’au mouvement de foules.” (Agnès Canayer Sénatrice de Seine-Maritime)

Jusqu’à présent, les personnes habilitées observaient les caméras de surveillance à partir de Centres de Supervisions Urbains (CSU). Avec le développement de l’intelligence artificielle, la possibilité de mettre en œuvre une analyse automatique, en temps réel et en continu, des images captées par la caméra est une opportunité.

La France est le premier pays de l’UE à légaliser cette technologie.

Ainsi, ce sont désormais des logiciels qui traiteront toutes ces vidéoprotection en même temps. Les algorithmes vont être entraînés à reconnaître certains types de comportement. L’idée est d’analyser les conduites des individus pour anticiper un délit, un crime.

Dans la loi, 8 situations ont été définis comme étant potentiellement dangereuses [1]  :

  1. Présence d’objets abandonnés,
  2. Présence ou utilisation d’armes,
  3. Non-respect par une personne ou un véhicule, du sens de circulation commun,
  4. Franchissement ou présence d’une personne ou d’un véhicule dans une zone interdite ou sensible,
  5. Présence d’une personne au sol à la suite d’une chute,
  6. Mouvement de foule,
  7. Densité trop importante de personnes,
  8. Départs de feux.

Notons que ces logiciels n’utiliseront pas la reconnaissance faciale.


Sources

[1] Legifrance