La gestion des zones sensibles pendant les JOP
Un périmètre de sécurité hermétique
À l’approche de l’ouverture des Jeux Olympiques, le 26 juillet 2024, les forces de sécurité intérieure déploient leurs systèmes de sécurité pour protéger les zones sensibles de la capitale. Parmi ces dispositifs, on trouve les périmètres de sécurité établis par la Préfecture de Police de Paris.
Ces sites de sécurisation, au nombre de25 dans la capitale, sont composés de différentes zones, avec des contrôles et des autorisations de plus en plus restrictifs à mesure que l’on se rapproche des sites de compétition ou des sites stratégiques. Ces périmètres de protection sont délimités de la manière suivante [1] :
- La zone grise (au cœur du site) : zone inaccessible pour les voitures et pour les personnes n’ayant pas de billet valide et ne s’étant pas soumises à une palpation.
- La zone rouge : seuls les véhicules munis d’un laissez-passer peuvent
- La zone bleue : seules les personnes munies de justificatifs valides peuvent emprunter la zone en véhicule.
Le contrôle accru des sous-sols parisiens [2]
Ces différentes mesures seront appliquées en amont de l’ouverture des Jeux Olympiques. Elles nécessitent une organisation méticuleuse de la part des autorités compétentes, qui devront alors veiller sur toutes les dimensions, y compris dans les sous-sols, pour éviter toute faille du système.
Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des JO, affirme que la cérémonie d’ouverture sera “sécurisée jusqu’au dernier centimètre”. Les nombreux sous-sols de la ville de Paris vont être passés au peigne fin. De plus, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a révélé qu’un plan des tunnels et des catacombes de ces zones a été exploré et vérifié. De nombreuses descentes ont eu lieu à l’approche de la cérémonie officielle et de nombreuses plaques d’égouts ont été scellées, notamment au niveau du Trocadéro, où se tiendra la cérémonie d’ouverture accueillant plus de 300.000 personnes et de nombreux chefs d’État.
Sources
[1] Ministère chargé des Transports[2] Le Parisien, 03/06/2024